La forêt bruisse de partout, on dirait qu'elle vit. En lisière, une vieille maison isolée. Et dans cette maison, une chambre, vétuste. Un homme, Greg, se réveille péniblement, comme s'il avait la gueule de bois… Si ce n'était que ça… Suivre l'artiste Partager cet article sur:
La France d'hier a possédé la moitié du monde. La France d'aujourd'hui est plus belle et plus forte, parce qu'elle est un condensé de ce même monde. Et qu'on ait traversé la Loire, les Alpes, ou les Océans pour venir à Paris, on porte toujours avec soi un précieux fragment de cet ailleurs. Dans cette foule immense et résolue, on dira que la France aux mille cultures a mieux à faire que s'assimiler. Elle est occupée à se découvrir une et plurielle. Déjà, ses enfants n'ont plus peur de leurs différences. Ils ne la portent pas en étendard. Ils n'y voient ni honte ni fierté. C'est un fait historique, voilà tout. Et leurs enfants après eux, par de nouveaux mélanges, continueront d'inventer d'autres identités. Alors, peut-être, Bardella comprendra-t-il qu'il est chez lui autant que ces millions de Français sont chez eux. Et dans cette France enfin consciente d'elle-même, même Bardella aura sa place, enfin égale à celles de tous les Mbappé. Chaque semaine, en alternance, le professeur de philosophie Saïd Benmouffok et le juriste et politologue Beligh Nabli tiennent la chronique de la bataille culturelle.
« Tout cela était nouveau pour moi. En plus de ça, j'ai commencé le championnat en retard parce que je suis arrivé en retard au club, puis j'ai eu un coup au genou qui m'a arrêté un moment. Je ne pouvais pas faire trois ou quatre matchs d'affilée. Les vacances sont arrivées et j'ai dit "Bon, après ça je commence une nouvelle année, je vais arriver avec toutes les batteries, je vais me changer, l'adaptation est finie", et là le Covid m'a rattrapé! ».
Je suis légitime par mon ascendance ou par ma culture. Je suis donc le modèle auquel tu dois te conformer. Nous ne sommes pas égaux, car pour être français, tu dois me ressembler. Ici je suis l'autorité, et tu seras autorisé si j'en décide. Tu dois vivre comme moi, épouser mes coutumes, mon histoire et mes croyances. Et surtout te défaire de celles de tes aïeux, qui n'ont pas leur place dans ma France ». Ce que Bardella dit à Mbappé, c'est qu'il est le maître de la francité. Par son antériorité supposée, il est souverain sur les critères de l'identité française. Il choisit qui est français et qui ne l'est pas. Ces quelques mots résument ce qu'a vécu tout « assimilé » qu'on a un jour « complimenté ». Tous ceux à qui on a dit: « Ah tes congénères… Mais toi, ce n'est pas pareil. Tu es assimilé, tu es comme nous ». Oui, toi tu es un bon Français parce qu'on oublie que tu es arabe. Tu es un bon noir ou un bon Juif parce qu'on ne voit plus que tu l'es. Qu'on décline ces formules sous toutes les couleurs, toutes les origines, cultures ou religions, voilà le sens profond, réel, sincère, de ce qu'on nomme « assimilation ».
Extrait du livre Sur les pas d'un médium, Linda Langevin Lire le début du chapitre Le temps n'existe plus pour moi. C'est pareil pour les êtres de lumière, le temps n'existe pas du tout. Ce qui vous paraît dix années de vie terrestre, à vous, peut leur apparaître à eux une année ou même moins. Je ne saurais dire pourquoi, mais parfois je sens que je suis allée très loin dans les hautes sphères et d'autres fois, je vais moins loin. Oui, je me promène dans les mondes parallèles à la rencontre des messagers. C'est la transe, le fait de partir en orbite dans une autre dimension, que j'appelle aussi un voyage. C'est pourquoi je dis toujours aux personnes qui me consultent quand je débute: BON VOYAGE! Ensuite je commence à voir le guide, que j'appelle le messager, presque toujours sans visage avec une aura éclatante, la plupart du temps plein de couleurs. La grandeur varie selon celui qui se présente ce jour-là. Peu importe qui acceptera de venir à moi, ils énonceront leur nom sachant qu'ils vous feront plaisir, vous les humains puisque pour eux ils n'en ont pas vraiment besoin.
Je me souviens de Christophe Lambert quand il était président du Festival de Gérardmer, qui rappelait que le cinéma de genre est un cinéma fragile, mais qui permet aux gens de dire des choses parfois très fortes émotionnellement, politiquement, socialement, historiquement… sous des travers tortueux et souvent fous. C'est donc un cinéma qu'il faut défendre et protéger. Pour revenir à ce que cette trentaine de prix raconte, ça me fait d'abord plaisir, pour Pierre, pour moi, et pour tous les métiers qui ont œuvré autour du film. Ça donne un socle! Deux prix d'interprétation, et un pour la musique, ça donne confiance professionnellement, on sort du côté « on the side ». Les prix valident le fait de se consacrer à la comédie, et à la musique de film. Et c'est un cadeau, une chance. Je suis heureux, pour moi, et pour tous ceux qui ont fait ce film: ces prix récompensent le travail indépendant d'une équipe financée majoritairement par un budget participatif d'environ 15. 000 euros (en même temps, le fils de David Lynch avait réuni le tiers de ça, il y a quelques années!
Lundi 30 mai, un confrère de BFMTV, Frédéric Leclerc-Imhoff, vient lui aussi d'y trouver la mort, au cours d'un reportage sur un convoi humanitaire. Pierre Zakrzewski était un cameraman passionné et expérimenté, ayant couvert de nombreux conflits: Irak, Syrie, Afghanistan. "Un modèle" pour ses frères, qui décrivent un homme "honnête, humain et drôle" qui voulait avant tout "raconter à travers ses images l'impact de la guerre sur les gens". Pour autant, "il faisait attention, précise Grégoire. On ne passe pas trente ans dans ces endroits dangereux sans être prudent". Depuis l'Ukraine, où il était arrivé début février, Pierre envoyait régulièrement des textos rassurants à sa famille. "Il ne nous le disait pas mais je pense qu'il était inquiet", poursuit cet architecte de 50 ans qui vit à Dublin. A cette période, les troupes de Moscou étaient aux portes de Kiev. "C'était un terrain de guerre très difficile parce qu'il n'y avait pas de véritable ligne de front, souligne-t-il. Les Russes étaient partout, les Ukrainiens étaient partout, donc la situation était compliquée à gérer. "